1、NORME INTERNATIONALE ISO 3602 Premire dition 1989-09-01 Documentation - Romanisation du japonais (criture en kana) Documentation - Romanization of Japanese fkana script) Numro de rfrence ISO 3602 : 1989 (FI SO 3602 : 1989 (FI Avant-propos LISO (Organisation internationale de normalisation) est une f
2、dration mondiale dorganismes nationaux de normalisation (comits membres de IISO). Llaboration des Normes internationales est en gnral confie aux comits techniques de IISO. Chaque comit membre intress par une tude a le droit de faire partie du comit technique cr cet effet. Les organisations internati
3、onales, gouvernementales et non gouvernementales, en liaison avec IISO participent galement aux travaux. LISO col- labore troitement avec la Commission lectrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation lectrotechnique. Les projets de Normes internationales adopts par les comit
4、s techniques sont soumis aux comits membres pour approbation, avant leur acceptation comme Normes inter- nationales par le Conseil de IISO. Les Normes internationales sont approuves confor- mment aux procdures de IISO qui requirent lapprobation de 75 % au moins des comits membres votants. La Norme i
5、nternationale ISO 3662 a t labore par le comit technique ISO/TC 46, Documentation . 0 ISO 1989 Droits de reproduction rservs. Aucune partie de cette publication ne peut tre reproduite ni utilise sous quelque forme que ce soit et par aucun procd, lectronique ou mcanique, y compris la photocopie et le
6、s microfilms, sans laccord crit de lditeur. Organisation internationale de normalisation Case postale 56 l CH-121 1 Genve 20 l Suisse Imprim en Suisse ii ISO 3602: 1989 (FI Introduction Normes sur la conversion des systmes dcriture Comme toute Norme internationale de conversion des systmes dcriture,
7、 la prsente Norme internationale a pour objet de permettre la communication internationale de messages crits, sous une forme qui permette des hommes ou des machines de les transmettre et de les restituer de facon automatique. cette fin, le systme de conver- sion doit tre univoque et entirement rvers
8、ible. Cela suppose que lon fasse abstraction de toute considration phontique ou esthti- que, et mme des habitudes nationales les plus respectables; mais les machines qui doivent tre capables de faire le travail ignorent toutes ces considrations. Lacceptation de la prsente Norme internationale pour l
9、a communication internatio- nale laisse chaque pays libre dadopter pour son propre usage une norme nationale qui soit diffrente, pourvu quelle soit compatible avec la Norme internationale. Le systme propos devrait le permettre et devrait tre accept pour lusage international si les gra- phies quil en
10、gendre sont telles quelles puissent tre converties automatiquement dans les diverses graphies auxquelles conduit lutilisation dun systme national quelconque, condition quil soit rigoureux. La prsente Norme internationale sera utilisable par ceux qui ont pu vrifier quelle est rigoureusement cohrente
11、et quils peuvent lappliquer sans ambigut. Le rsultat obtenu ne permettra peut-tre pas une prononciation correcte du texte original dans sa propre langue, mais il doit permettre de retrouver automatiquement la graphie originale et, donc, de la prononcer correctement quiconque connat la langue origina
12、le. De la mme facon, il nest possible de prononcer correctement un texte crit, par exemple en anglais ou en polonais, que si lon connat langlais ou le polonais. Ladoption de normes nationales compatibles avec la prsente Norme internationale permettra, dans une publication internationale, de reprsent
13、er les morphmes de cha- que langue dune manire conforme aux habitudes du pays o elle est parle. Cette reprsentation pourra tre simplifie pour tenir compte de ltendue des jeux de carac- tres disponibles sur diffrents types de machines. Principes gnraux de la conversion des systmes dcriture Dfinition
14、des mthodes Les mots dune langue, crits dans un systme dcriture donn (le systme converti) doivent parfois tre rendus dans un autre systme (le systme de conversion) utilis normalement par une autre langue. On a souvent recours ce procd dans des textes historiques ou gographiques, dans des documents c
15、artographiques, et particulire- ment dans des travaux bibliographiques lorsque les caractres doivent tre convertis, de diffrents systmes dcriture, en un alphabet unique permettant de les intercaler alphabtiquement dans les bibliographies, les catalogues, les index, les listes topony- miques, etc. .
16、. . III so 3602: 1989 (FI Elle est indispensable pour permettre la transmission univoque dun message crit entre deux pays utilisant des systmes dcriture diffrents, ou changeant un mes- sage dont lcriture est diffrente de la leur. Elle permet ainsi cette transmission aussi bien de facon manuelle que
17、mcanique ou lectronique. Les deux mthodes fondamentales de conversion dun systme dcriture sont la trans- littration et la transcription. La translittration est le procd qui consiste reprsenter les caractrest) dune cri- ture alphabtique ou syllabique par les caractres dun alphabet de conversion. En p
18、rincipe, cette conversion devrait se faire caractre par caractre: chaque caractre du systme graphique converti est rendu par un caractre et un seul de lalphabet de conversion, ce qui est la facon la plus simple dassurer la rversibilit complte et sans ambigut de lalphabet de conversion dans le systme
19、 converti. Lorsque le nombre de caractres existant dans lalphabet de conversion est moins lev que celui de lalphabet converti, il devient ncessaire de recourir des digrammes ou des signes diacritiques. On doit, dans ce cas, viter le plus possible larbitraire et lemploi de signes purement conventionn
20、els, et chercher maintenir une certaine ratio- nalit phontique afin de rendre le systme plus gnralement acceptable. Toutefois, on doit accepter que le graphisme obtenu ne puisse toujours tre correcte- ment prononc en suivant les habitudes phontiques de la langue (ou de toutes les lan- gues) qui Util
21、ise(nt) habituellement lalphabet de conversion. II doit, en revanche, tre tel que le lecteur connaissant la langue convertie puisse reconstituer mentalement sans quivoque le graphisme original et, ventuellement, le prononcer. La retranslittration est le procd qui consiste convertir les caractres dun
22、 alpha- bet de conversion dans le systme dcriture converti. Cest le procd exactement inverse de la translittration: il sexcute en appliquant les rgles dun systme de translittration en sens inverse, de facon reconstituer le texte translittr sous sa forme originale. La transcription est le procd visan
23、t noter la prononciation dune langue donne au moyen du systme de signes dune langue de conversion. Un systme de transcription repose ncessairement sur les conventions orthographi- ques de la langue de conversion. La transcription nest pas strictement rversible. La transcription peut tre utilise pour
24、 la conversion de tous les systmes dcriture. Elle est la seule mthode utilisable pour les systmes non entirement alphabtiques ou syllabiques et pour toutes les critures idophonographiques comme le chinois. Pour la romanisation (conversion dcritures non latines dans lalphabet latin), on peut utiliser
25、 soit la translittration, soit la transcription, soit un mlange des deux mthodes, suivant la nature du systme converti. Un systme de conversion propos pour lusage international peut demander des com- promis et le sacrifice de certaines habitudes nationales. II faut donc que chaque com- munaut nation
26、ale dutilisateurs accepte des concessions et sabstienne, en tout cas, dimposer comme allant de soi des solutions qui, en fait, ne sont justifies que par ses propres habitudes (de prononciation, dorthographe, etc. 1. Lorsquun pays utilise deux systmes univoquement convertibles lun lautre pour crire s
27、a propre langue, le systme de translittration ainsi mis en uvre doit tre a priori pris comme base du systme international normalis, dans la mesure o il est compatible avec les autres principes exposs ci-aprs. 1) Un caractre est un lment dun systme dcriture, alphabtique ou non, reprsentant gra- phiqu
28、ement un phonme, une syllabe, un mot, voire un trait prosodique dune langue. II peut tre employ seul (par exemple lettre, signe syllabique, caractre idographique, chiffre, symbole de ponctuation) ou en combinaison (par exemple accent, signe diacritique). Une lettre accentue ou diacrite comme , , 0,
29、est un caractre au mme titre que la lettre de base. iv ISO3602:1989 (FI Lorsque cela est ncessaire, les systmes de conversion doivent prvoir un quivalent pour chaque caractre, non seulement les lettres mais aussi les signes de ponctuation, les chiffres, etc. Ils doivent, de mme, prendre en compte lo
30、rganisation de la chane de caractres que constitue le texte (par exemple le sens de lcriture), spcifier la facon de dlimiter les mots, dutiliser les signes sparateurs, en suivant daussi prs que pos- sible les habitudes de la langue (ou des langues) qui utilise(nt) le systme dcriture converti. Dans l
31、a romanisation dune criture qui na pas de majuscules, il convient de capitaliser certains mots, en suivant les usages nationaux. Principes de conversion propres aux syllabaires Les systmes syllabiques dcriture ont pour unit graphique significative le caractre syllabique, correspondant la notation du
32、ne syllabe dans une langue donne. Un syllabaire est lensemble des caractres syllabiques utiliss pour crire une langue criture syllabique. Un caractre syllabique est constitu dun seul signe lmentaire, ou de deux ou plu- sieurs signes lmentaires combins ou juxtaposs. Si le systme est tel que le mme si
33、gne lmentaire a rgulirement la mme valeur dans les diffrents caractres o il apparat (abstraction faites des particularits introduites par lvolution phontique dune langue), il permet une translittration rversible. La conversion dun caractre syllabique est faite globalement, en tenant compte de la fon
34、ction de chaque signe lmentaire dans le contexte du caractre, et non pas signe par signe. Un signe lmentaire peut donc avoir dans le systme de conversion des quivalents diffrents selon la catgorie de caractre syllabique laquelle il appartient. Le tableau de translittration donne chaque caractre dun
35、syllabaire un quivalent biunivoque, ce qui assure une complte rversibilit. Si une langue utilisant une criture syllabique scrit habituellement sans que les spa- rations entre les caractres et/ou entre les mots obissent des rgles, le systme de conversion doit prescrire des rgles prenant en compte la
36、structure morphologique et grammaticale de cette langue. V Page blanche NORME INTERNATIONALE ISO 3602: 1989 (FI Documentation - Romanisation du japonais (criture en kana) 1 Domaine dapplication La prsente Norme internationale tablit un systme de romani- sation pour la langue crite japonaise actuelle
37、. Lapplication complte du systme exige que la personne effectuant la roma- nisation possde une connaissance approfondie de la langue dans sa forme crite actuelle. 2 Explications et dfinitions Le systme dcriture japonais comprend des caractres chi- nois, les kanzi, et des signes syllabiques propremen
38、t japonais, les kana. Bien que les kana puissent exprimer nimporte quelle syllabe japonaise en appliquant les rgles du kanazukai, les documents japonais utilisent en gnral conjointement les caractres chinois et les kana. Les relations entre les kanzi et les kana dans un nonc sont dtermines par le ta
39、bleau des onkunhy et par les rgles de suffixation des okurigana. II y a deux sries de kana: savoir les hiragana et les katakana. Dans la plupart des cas, les mots strictement japonais crits en kana le sont en hiragana; les katakana sont utiliss seulement pour des mots demprunt non chinois, pour les
40、onomatopes et dans certains cas particuliers o il est ncessaire de mettre un mot en relief. II y a une correspondance biunivoque entre les hiragana et les katakana. La prsente Norme internationale concerne seulement la trans- cription des kana dans lalphabet latin. Elle ne fournit pas de moyen de tr
41、anscrire directement dans lalphabet latin les kanzi, ni le mlange de kanzi et de kana. Les personnes effectuant la romanisation sont censes connatre les rgles qui comman- dent les relations entre les kanzi et les kana. 3 Systme employ 3.1 Le systme de romanisation employ doit tre celui qui est gnral
42、ement connu comme kunreisiki, tel quil apparat dans le tableau 1, le tableau 2, le tableau 3a et le tableau 3b. En raison de certaines caractristiques de lcriture en kana, ce systme est une transcription qui ne permet pas une complte rversibilit. 3.2 Ces tableaux ne font pas place certains signes sp
43、ciaux qui reprsentent en kana des sons particuliers des dialectes ou dorigine trangre. 4 Frontires des morphmes Dans certains cas exceptionnels, deux kana peuvent consituter en fait un digraphe reprsentant une seule syllabe et non deux syllabes indpendantes. Une chane de trois kana, par exemple L j
44、L , contenant les deux signes L 5 et L , peut tre inter- prte comme reprsentant le mot ksi), qui signifie treillis, ou kousi, qui signifie veau. Dans les dictionnaires japonais, la sparation entre un digraphe et un signe voisin est marque par un signe de ponctuation, par exemple un point ou un trait
45、 dunion. Pour garder le mme exemple on lirait L l j L pour ( kousi, et 2 j L pour ksi). 5 Rgles gnrales dapplication 5.1 Sparation des mots Dans tous les documents japonais les kanzi et les kana dune mme phrase sont crits la suite les uns des autres sans spa- ration des mots, alors que dans les text
46、es en japonais romanis il est ncessaire de sparer les mots. 5.2 Emploi des majuscules Les lettres initiales sont crites en majuscules au dbut dune phrase et dans tous les noms propres, en suivant les usages nationaux. 5.3 Lettre n la fin dune syllabe Quand dans un mot n fin de syllabe (kana h ou ) e
47、st suivi dune syllabe commentant par une voyelle ou par y, la fron- tire de syllabe est marque par une apostrophe; par exemple, kan- 5 = gakk. 1 ISO 3602: 1989 (F) 5.5 Voyelles longues 6 Ponctuation Dans lcriture en kana les voyelles longues sont reprsentes par des digrammes voir tableau 3a) ou trig
48、rammes voir tableau 3b)l. II y a cependant des cas exceptionnels dans lcriture en kana o il ne sagit pas rellement de digrammes mais de deux syllabes indpendantes, pour la raison explique au chapitre 4. En cas de doute, il est recommand de consulter un dictionnaire. Dans la romanisation, les voyelles longues sont sig